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pms andrÉ roche - Page 3

  • LE STADE DE VANVES CELEBRE A 80 ANS

    L’association omnisports a célébré ses 80 ans jeudi dernier par une soirée dans un grand restaurant de Vanves (sur la photo).  Occasion  de rappeler sa genése

    La municipalité dirigée par Frédéric Pic avait lancé dés 1939, l’idée de regrouper toutes les sociétés sportives locales en une seule. Mais la guerre de 1939-40 retarda quelque peu cette fusion souhaitée, car la ville avait même retenue et commencée à aménager en 1938 des aires de jeux dans l’ancien bois et les carrières voisines de la maison de santé du docteur Falret (actuel PMS André Roche). La municipalité avait même pris des dispositions à l’époque pour défendre ces terrains contre l’expansion immobilière. Le stade de Vanves fut donc créé le 3 Janvier 1941 par M.Landon alors président de la délégation spéciale qui dirigeait la ville, grâce au rassemblement de plusieurs associations scolaires, l’Amicale Saint Remy, l’Eveil Vanvéen, l’Amicale Sportive, le Club Athlétic et Nautique de l’Imprimerie Rap, La Jeunesse Répblicaine, l’Aéro-club. Ce n’était pas encore le Stade de Vanves, mais la Société Municipale d’Education Physique et des Sports.

    A l’époque il n’existait qu’un semblant de stade et un champ de tir sur ces trois plateforme, la guerre retardant les travaux d’aménagements initiés par la ville avec l’ouverture dés 1942 de deux terrains d’entraînement. Un match de football international s’était même déroulé à la fin de la guerre contre une équipe anglaise, suivi par deux journalistes britanniques qui avaient noté : «Vanves banlieue sud de mille âmes possède un stade coquet au milieu d’arbres et de verdure sur lequel ses joueurs se battent avec régularité et enthousiasme pour l’accession aux divisions supérieures».  Cette société sportive comprenait alors prés de 250 membres actifs répartis dans les sections football, qui disputa le championnat de Paris en 1943, Danse rythmique et culture physique (réservée aux femmes), ping-pong, tennis, basket-ball, tir, cyclotourisme, colombophile et même une section  « préparation militaire » pour former les jeunes à la théorie militaire et l’entraînement.

    Mais à la Libération, les nouvelles autorités françaises issues de la Libération obligèrent le Stade de Vanves à refaire sa déclaration de naissance à la Préfecture et à remplacer son premier président, par Eugène Baudoin. C’était l’époque où l’on commençait à parler du Stade de Vanves dans la presse avec ce titre «Vanves l’éternel second» car la section de football créée par Georges Sarzac – le monsieur qui a tenu le manége du parc F.Pic pendant des années en offrant des bonbons aux enfants – évoluait en première division régionale à la seconde place derrière l’équipe du XVIéme de Clamart. Elle comprenait 10 équipes et resta longtemps en première division régionale, jusque dans les années 60, non pour ses exploits mais parce qu’elle disposait d’un «stade entouré», avec tout de même une montée en «promotion d’honneur» en 1959 et 1960. A cette époque, André Roche, futur maire de Vanves entraînait l’équipe des minimes.

    L’athlétisme a permis au Stade de Vanves d’être classé 4éme club derrière le Racing Club de France, le Stade Français et le Puc et a compté parmi ses licenciés, Bazien (en 1943 et 44), Butet au Javelot, Radouane Bouster et Pierre Levisse qui e sont illustré notamment au cros du Pèlerin organisé à vanves dans le parc F.Pic et le PMS et a lancé les premières corridas ouvert au public  Le Basket était en demi finale de la Coupe de France Juniors en 1969. Le Hand a été finaliste de la Coupe du Championnat de Paris … Grâce à des dirigeants comme Jacques Thibault, Claude Lemel, André Roche, Marcel Theveny, Georges Sarzac, Paul Vittori… suivi par les Magne, Saccard, Debat, Jaunas, les Cottard, Laubier, Ollier, Rigaud, Praud, Lherminier, Tournier, Dingreville,  et plus récemment les Chauvet, Jurado, Vignal, Rigaud etc … « 80 ans de sports, cela fait beaucoup de dirigeants qui ont consacré une part appréciable de leur vie à l’éducation, à l’encadrement des sportifs de tout âges, de toutes conditions. Cela fait un nombre considérable de jours, d’heures, de dévouement, de don soi généreusement prodigués» pourrait redire le regretté Maurice Magne qui a marqué les années contemporaines du Stade Vanves comme pour ses 50 ans. Une histoire passionnante qui mériterait d’être un jour écrite

  • A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE LES SPORTIFS ONT CHANGE PROFONDEMENT LEURS HABITUDES

    Depuis une semaine, les salles de sports, les équipements sportifs municipaux, ont ré-ouvert, les stadistes ont eu le plaisir de se retrouver – en présentiel – dans leur section dont certains ne sortent indemne de ces 15 mois de confinement, reconfinement, couvre-feu car elles ont perdu des licenciés, et ceux qui sont restés se sont perdus de vu, utilisant les réseaux sociaux pour garder le contact avec des cours ou des entrainements à distance. Ainsi l'Institut régional de développement du sport (IRDS) a publié mardi, les résultats de son baromètre 2020, année marquée par la pandémie et un premier confinement très strict

    Il ressort ainsi que 69 % des Franciliens ont modifié leurs habitudes sportives. Seuls 35 % ont déclaré s’être adonne à une activité sportive au moins une heure par semaine. Avant le confinement, ce taux était de 61 %, soulignant une baisse de la pratique réguliére d’une ampleur sans précédent. 62 % ont réduit leur activite physique habituelle. En revanche, 7 % ont pu avoir intensifié  leur pratique pendant cette période, contre 20 % au niveau national. Les plus jeunes sont les plus nombreux à avoir cessé toutes leurs activités régulières habi­tuelles (52 % des 18-34 ans) tandis que les plus âgés ont eu plus tendance que les autres à conserver l’ensemble de leurs activités régu­lières habituelles (38 % des 55-75 ans). 

    La fermeture des associations sportives et des structures privées commer­ciales les ont obligés à s’organiser seuls, ou presque. 53 %  des sportifs encadrés par un coach ou une structure ont dû s’ouvrir à de nouvelles disciplines (40 % des sportifs non encadrés) et 40 % ont été amenés à acheter du matériel (30 % des sportifs non encadrés). Le fitness (24 %), la course à pied (22 %) et la musculation (15 %) sont les principales disci­plines auxquelles se sont initiés les sportifs non encadrés pendant le

    Confinement. D’ailleurs, le fitness (45 % des sportifs), la course à pied (44 %) et la randonnée (42 %) arrivent en tête des activités pratiquées durant le confinement. D’autres sports qui se pra­tiquent en intérieur ont aussi été moins tou­chés par les contraintes du confinement comme la musculation (26 % des sportifs) ou le yoga (17 %).

    Les activi­tés physiques au domicile ont occupé une place importante : En temps normal, 22 % des sportifs exercent une activité spor­tive régulière au domicile. Cette proportion est passée à 72 %, reflétant un bouleversement des modalités de pratique et d’organisation.  Une autre conséquence du confinement a été la concentration de sportifs au même moment dans les rares espaces extérieurs encore accessibles pour se dépenser (espaces publics à proximité de chez soi) : Le dimanche à Vanves, alors que les joggeurs se retrouvent dans le parc F.PIC et le PMS. A Roche, ils couraient dans les rues adjacentes autour de ces équipements sportifs, mais aussi autour du parc des expositions. Ces sportifs, plus visibles, ont pu donner l’impres­sion que les Franciliens n’avaient jamais fait autant de sport que pendant le confinement, ce qui explique que, dans certains lieux, des mesures aient été prises afin de limiter les affluences trop importantes.

    Autre phénomène, la numérisation du sport s’est  accélérée au cours de cette période, le plus souvent gratuitement : tandis que 45 % des sportifs payaient leurs activités à distance avant la crise sanitaire, ils n’étaient plus que 28 % pendant le confine­ment.  Les sportifs ont pu se tourner vers des cours sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, Youtube) ou via des appli mobiles de sport-santé (Activiti, FizzUp, Goove.app…) ou encore par le biais de la télévision (Gym Direct sur Direct 8, #Restez en forme sur France Télévisions).  Des collectivités, des associations comme le Stade de Vanves  ont notamment proposé des rendez-vous sportifs sur les réseaux sociaux comme les sections Basket, judo, le Tennis avec son école où Julien, l’animateur de l’école de tennis a organisé un concours de dessins pour les jeunes pour illustrer le T.shirt  de l'école. La section Natation a, dés le début du confniement, diffusée sur son site facebook de courtes vidéos de 5 mn qui permettent à ses licenciés de se maintenir en forme pour rester performant, grâce à un axe de travail très simple, accessible à tous. Mais le distanciel a son lot d’inconvé­nients : comme le manque d’espace (pour 38 % des sportifs qui comptent poursuivre leur pratique à distance), la difficulté à se motiver (34 %), un déficit d’encadrement (33 %), l’absence de contacts avec les autres (32 %) et le manque de matériel (31 %).

    Dans les premiers mois qui ont suivi le décon­finement, une reprise progressive de l’activité a été observée : La moitié des sportifs habituels (53 %) ont retrouvé toutes leurs activités sportives régulières et 10 % les ont reprises partielle­ment. À l’inverse, 35 % n’ont repris aucune des activités régulières interrompues durant le confinement. L’âge a été un facteur détermi­nant dans la reprise des activités : seulement 40 % des moins de 35 ans ont regagné une activité normale, contre 57 % des 35-54 et 64 % des 55-75 ans.  « Les confinements successifs ont montré que le sport était une composante essentielle dans la vie de nombreux Franciliens. Interrogés sur leur avenir sportif, 49 % des licenciés l’imaginent toujours au sein de leur club, et c’est encore plus vrai pour l’avenir sportif de leurs enfants (61 %) ».

  • UNE SEMAINE A VANVES SANS RENDEZ-VOUS MAIS OU POINTE UNE CERTAINE FORME D’EXASPERATION

    Le sentiment qui prévalait durant ce week-end était qu’un drame social se profile avec des dizaines de milliers de commerçants et artisans qui vont basculer dans la précarité, comme l’exprimait de nombreux professionnels, représentants des syndicats professionnels, jusqu’aux Chambres de Commerce et d’Industrie. «Plus que de la solidarité, il est temps de prendre conscience de la valeur ajoutée qu’apportent les commerçants à notre société» expliquaient ils. Beaucoup de Vanvéens déploraient la fermeture des magasins considérés comme nn essentiels. De son côté, la mairie indiquait qu’elle suit les instructions gouvernementales, et méne une campagne pour inciter à «consommez vanvéens», à commander des plats à emporter chez les restaurateus,  ou sur internet et venir retirer leur commande, comme à la librairie « le Cheval Vapeur ». Heureusement, le marché reste ouvert durant ce 2éme confinement contrairement au premier, la ville ayant ré installé les barrières et en limitant à 150 le nombre de personnes dans le marché, commerçants compris, avec l’entrée avenue Antoine Fratacci et la sortie rue Sadi Carnot.   

    Il n’empêche que beaucoup de vanvéens pensent que le gouvernement marche sur la tête. « Il ferme les petits commerces mais les grandes surfaces où il y a un grand brassage entre les clients et les employés qui déballent cartons pour remplir les rayons comme je l’ai constaté à Carrefour Market samedi matin, sont ouvert » témoignait une vanvéenne qui fait confiance aux petits commerçants pour respecter le protocole sanitaire comme le montre les files d’attente à l’extérieur de commerces alimentaires, car plus de deux personnes ne peuvent dans la boutique. Un autre constatait que le parc F.Pic est envahi le samedi matin et le dimanche matin par les joggeurs et les marcheurs qui constituent une longue file continue dans les allées,  parce que les équipements sportifs sont fermés comme le stade A.Roche. « D’autant plus que le temps est clément ! » constatait un habitué du parc ce week-end.

    D’autres encore, se sont étonnés que ce nouvel confinement ne se soit pas accompagné du stationnement gratuit comme Issy les Moulineaux l’avait de nouveau institué. Mais elle était la seule commune de GPSO jusqu’à ce week-end, puisqu’elle l’a ré-institué aujourd’hui, sous pression du président de GPSO. Les autorités municipales expliquent, par exemple, comme à  Vanves, que c’est une façon de lutter contre les automobilistes des villes riveraines qui viendraient faire ventouse, notamment Paris. D’autant plus qu’Anne Hidalgo explique carrément que c’est pour remplir les finances de la Capitale malmenées par les dépenses engendrées par cette pandémie (plus de 800 M€ en 2020) qu’elle ne l’a pas supprimée